1. |
Les Verts sont pâles
04:28
|
|||
Les Verts sont pâles :
Toi l’écologiste, tu me fais la morale, Arrête l’eucalyptus et enlève tes sandales.
Baba cool qui répète ou zéro en costard, Laisse tomber la planète, il est déjà trop tard.
Forêt amazonienne ou bien petites baleines, Pourquoi ça ta branche pas, la banlieue parisienne ?
Avant de soupirer pour l’océan cramé, Commence par t’occuper des rues de ton quartier !
Ecolo démago -Rigolo Tout pipo, Moi j’aime l’uranium Mais pas les geraniums //Ecolo Rigolo -Pipo tout démago, Les canards mazoutés Ne paient pas mon goûter /// Ecolo c’est bateau- Parano Maestro, Moi j’aime les rebelles , Mais pas les demi-sel !
Sur tous les emballages on a plaqué du vert, Dans tous les sarcophages, y’a toujours plein de vers.
T’as pas d’atomes crochus avec le nucléaire ? Commence par débrancher ton puissant frigidaire.
Ton essence est sans plomb, ta lessive sans phosphates : Le vélo c’est les autres, et tu roules en 4-4 !
La Méditerranée commence à cocotter, Si tu veux faire le plein, t’as plus qu’à la pomper.
Ecolo démago -Rigolo Tout pipo, Moi j’aime l’uranium Mais pas les geraniums //Ecolo Rigolo -Pipo tout démago, Les canards mazoutés Ne paient pas mon goûter /// Ecolo c’est bateau- Parano Maestro, Moi j’aime les rebelles , Mais pas les demi-sel !
Avoue que t’aim’rais bien devenir député, La récupération, c’est pas qu’le verre pilé
Un siège au Parlement, ça rend bien plus docile, Avaler des couleuvres est devenu facile.
La plus belle des campagnes, elle est électorale, Une fois bien recyclé, l’argent n’est plus très sale.
Un grand trou dans la zone, et tous les phoques sont morts, Pour sauver la banquise, c’est polémique Victor !
Ecolo démago -Rigolo Tout pipo, Moi j’aime l’uranium Mais pas les geraniums //Ecolo Rigolo -Pipo tout démago, Les canards mazoutés Ne paient pas mon goûter /// Ecolo c’est bateau- Parano Maestro, Moi j’aime les rebelles , Mais pas les demi-sel !
|
||||
2. |
||||
Concertard en Paris majeur:
(Milanose)
T’as RDV à la Fourmi, A peine le temps de boire un d’mi ,
Déjà parti à la Cigale, Pour le concert de Dark Metal.
Un peu plus loin, au Trianon; Dégainent les punks même sans pognon,
Après arrêt à la Boule Noire, Divan du Monde et tant d’espoirs.
Et l’Elysée avait cramé, Montmartre toujours, Montmartre jamais,
Le XVIII ème arrondissement, Pour la musique c’est évident
Concertard, certard, tard en Paris majeur
(Guillaume Vaillant)
A la Machine du Moulin Rouge, Pour faire danser tout ce qui bouge.
Le Bataclan, blessé au dos, Est reporté au Trabendo.
Philarmonie en Bikini ? Non c’est une blague : en costard gris.
Point FMR n’est le bon rock, Maroquin’rie en a en stock
Concertard, certard, tard en Paris majeur
(Jérome Vaillant)
Au Petit Bain, tout comme au Klub, On pourrait même avoir du Dub.
Toi qui rêvais d’être au Zénith, Bien éclairé par la poursuite,
Ou bien encore devant Bercy, Foule hystérique, rappels, mercis,
Ce soir tu joues au Bar des Sports, Mais tes copains, ils crient encore, encore !
Concertard, certard, tard en Paris majeur
|
||||
3. |
On se taira pas
02:15
|
|||
On se taira pas !
Allez les gars, allez les gars, levez les pognes en l’air
Méchant, méchant, méchant flair, pas de machine arrière !
Allez les gars, allez les gars, buvez encore une bière,
Glouglou-Glouglou, glouglou bière ! ça va faire appel d’air !
On se taira pas, on se taira pas, on se taira pas, noooon X2
Et si des gens bons me bâillonnent, je crois en toi Soviet éponge
Et si des gens bons me bâillonnent je pense à toi, Soviet de bain !
Allez les gars, allez les gars, butons les dictatures
Pan pan cul cul pan pan cul cul, Révolution Kultur
Allez les gars, allez les gars, il faut lever son verre,
Glouglou-glou glou, glouglou bière, J’ai plus de rime en R
On se taira pas, on se taira pas, on se taira pas, noooon X2
Et si des gens bons me bâillonnent, je crois en toi Soviet de plage Ils veulent forcer Fred à s’taire, je crois en toi Soviet de douche
NON non non non non
|
||||
4. |
Stakhanov Story
04:09
|
|||
Stakhanov Story
Stakhanov déclare la grève, C’est fini le marche ou crève
Il écrase son réveil, Et prolonge son sommeil
Stakhanov est en vacances, Ralentit toutes les cadences
Sur les bords de la Volga, Il sirote une Vodka
S’il est vrai que la paresse, est la Mère de tous les vices
Je lui tape sur les fesses, et adopte tous ses fils
Stakhanov est au chômage, Il a attrapé la rage
Dans la banlieue d’ Moscou, Aux passants, il tord le cou !
Stakhanov est paresseux, ses habits sont très crasseux
Dans un bar de Leningrad, sa trompette pétarade !
S’il est vrai que la paresse, est la Mère de tous les vices
Je lui tape sur les fesses, et adopte tous ses fils
Oi // Da /// NIET ///
Stakanov geroy Sovietskaya soyouza
Tovarishi ! Podumaïté a niom i robotaillité bolshe
Stakanov eta geroy Sovietskaya soyouza; Tovarishi ! Vazmitié s nivgo primière; STAKHAAANOOOVVVV !!!!
Les soviets sont en colère, Ils font tous des bonds en l’air
Stakhanov dit en riant : j’veux la médaille du plus feignant
Sous la couette il veut rester, car la mine c’est dépassé, dépassé, …
|
||||
5. |
Blizzard Blizzard
03:09
|
|||
Blizzard Blizzard
Je suis seul dans la toundra, Je suis seul dans la pampa
Pas de Youtube, pas de Facebook, Pas de Youtube, et pas d’Outlook
J’étais un geek, j’ai tout plaqué, J’ai débranché et j’ai craqué
Plus de Youtube, plus de Facebook, Plus de Youtube, plus de Facebook
Fascination arctique // aberration du CLICK // et la banquise qui freeze et la banquise qui freeze X2
Sur le traîneau des peaux de phoques et sur la route des coups des chocs
Pas d’Internet dans l’Armée Rouge, Pas de clavier, y’a tout qui bouge
La neige qui tombe, le vent qui souffle, Le traîneau fonce, le blizzard siffle
Plus de Gmail, juste un vieux bouc, Pas de Youtube et pas d’Outlook
Fascination arctique // aberration du CLICK // et la banquise qui freeze et la banquise qui freeze X2
ouf ouf ouf gla gla gla…
Par moins quarante, les chiens qui courent, Un ours blanc est la bourre Pas de Youtube, je suis un plouc !
Dans mon igloo, pas de PC, Dans mon igloo, rien n’est branché
J’ai pas d’modem, j’ai pas de cable, J’ai pas d’modem, même pas une taaaaaaaaaable
|
||||
6. |
Je marche dans la rue
03:31
|
|||
Je marche dans la rue
Je marche dans la rue, dans une banlieue qui pue
Les gens ne me causent pas, Je les passe à tabac.
Ici les rats sont morts, d’ennui et d’alcools forts
Je marche dans la rue, dans une banlieue qui pue
Vous voulez des clichés, vous aurez 24 poses
Le rock c’est négatif et ça sent pas la rose
Fous la reverb’à fond Allume la distorsion
En pantalon rayé Et guitare zigzaguée,
On te crève les tympans, en plus t’es pas content ?
Fous la reverb’à fond Allume la distortion
Vous voulez des clichés, vous aurez 24 poses
Le rock c’est négatif et toi tu prends la poooooose
Baston, famille , patrie, de Marseille à Vichy
Les punks et les anars se sont mis en pétard
Attention les passants, on cogne, on est méchants
Baston, famille, patrie, de Marseille à Vichy
|
||||
7. |
KEBAB
04:41
|
|||
KEBAB
Le dimanche soir, après les répètes, On a la dalle chez les Soviet’
Le dimanche soir, après les répètes, Faut pas nous j’ter que des croquettes
Quand on a joué, quand on a sué, On veut s’remplir le grand gosier
Quand on a joué quand on a sué, On veut du gras et du carréééééééé
Oooooooo Kebab, kebab, avec des frites
Oooooooo Kebab, kebab, d’la viande bien cuite
Anorexique, go to exit ! Sans appétit, casse –toi le p’tit
Oooooooo Végétarien, passe ton chemin
Dans l’Dix-septième arrondissement, Sur la bidoche on s’fait les dents
Chez le Turkish qu’est Marocain, On engloutit deux trois poulains
On veut la dose, d’mouton grillé, Et des oignons et du poulet
Fais donc péter la bonne friture, T’es pas Dodo et sa Saumure !
Oooooooo Kebab, kebab, avec des frites
Oooooooo Kebab, kebab, d’la viande bien cuite
Anorexique, go to exit ! Sans appétit, casse –toi le p’tit
Oooooooo Végétarien, passe ton chemin
Cho-les-té-rol , ar- tères bou-chées In-di-ges-tion
dé-glu-ti-tion- on est ga-vés, bi-don gon –flé !
Kebab, kebab, Orient express Haaaaa -Kebab, kebab, Orient sans stress, Ô rien ne presse…. Ô rien ne stresse… ha ha ha ha
|
||||
8. |
Les Colonels
03:01
|
|||
Les Colonels
5 galons sur chaque épaule, 600 canons, 10 jours de taule
Pour des soirées très électriques, les colonels manient la trique
Et du Chili jusqu’à l’Oural, comme un seul homme renvoient les balles
Ils sont champions aux dames de fer, échec et mat parlementaire
Colonels, colonels nous sommes les colonels
répression, soumission la facture sera belle
Coups d’état, sans detail, nous remplirons les stades
libéraux , socialos : en cel’ri rémoulade !
Pour un régime sans rebelles, un teint maté, une mine de sel
On les verra à la TIVI, au TOP 50 atrocity, Car leur boisson, c’est le pot d’vin, aux forts en thème ils cassent les reins
Votre enlèv’ment est demandé surtout si vous êtes bien gardé
Colonels, colonels nous sommes les colonels
répression, soumission la facture sera belle
Coups d’état, sans detail, nous remplirons les stades
libéraux , socialos : en cel’ri rémoulade !
Le Vatican leur laisse faire, L’opposition du missionnaire.
Les hélicos sont de Détroit, Les munitions viennent des Chinois.
Avec 1000 ans de garantie, Vous êtes livrés sévices compris.
Et dès demain, à l’UNESCO, Les dictateurs seront héros.
|
||||
9. |
||||
Paillettes ou ne pas être
Haut le coeur la jet secte nous débecte
Droguée par la lumière, cette cohorte d'insectes
S'est évidé les lobes et grillé les neurones
Usée mais pas lasse de souiller les palaces
Amoureux certifié du reflet dans la glace
une bande très à part, qui en font tous des tonnes
Silicone n'est pas vierge, c'est que la poudre cause
Et l'envers du décor n'est jamais moins que rose
Pour acheter la gloire, il faut payer l'emprise
Sous le pont des bateaux, pas plus d'âme que de teck
La haine au quotidien endossé contre chèques
Mais toujours du renom, s'injecter une dose
Et les seringues aigues ont retendu les os
Des vieilles concurrentielles et des starlettes bimbos
Du gris vicomte en banque et du roi du faux flouze
Ils dispersent billets, vaporisent les chèques
Entourés d'une foule, irriguant leurs coeurs secs
Comparable à ces mouches qu'on voit au bout des bouses
Courir après les flashes, ressortir imprimé
C'est paraître ou périr, émerger ou sombrer
Pour acheter la gloire, il faut payer l'emprise
Sous le pont des bateaux, pas plus d'âme que de teck
La haine au quotidien endossé contre chèques
Mais toujours du renom, s'injecter une dose
Mais ils savent que l'oubli déjà ouvre sa gueule
les avale un par un à coup de métastases de pique
Et de crachats au foie, d'uppercuts pathétiques
Les re voilà KO, en slip, et finissant tous seuls
Les membres de la set se sentent vite descendre
A la vitesse du jet, celui du kamikaze
Qui a perdu la guerre, dont les exploits nous rasent
Pour engrais des pensées, je refuse leurs cendres
Bouffés, omis, gommés, biffés, occis
N'ayant jamais marqué que les petits esprits
|
If you like Papa Soviet, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp